C’est dans le respect de la tradition horlogère bien établie de Genève que Stéphane Barbier-Mueller a entrepris de rendre hommage à l’art de la mosaïque en collaboration avec son ami François-Paul Journe, primus inter pares de l’Haute Horlogerie indépendante. Le résultat est un équilibre subtil, une fleur de lotus en pierres semi-précieuses sublimée par un mouvement mécanique signé F.P.Journe. Le résultat est une pièce d’exception, la quintessence de l’artisanat haut de gamme genevois : Mosaïque II.
Une pièce horlogère unique pour Only Watch 2023
Après la première montre Mosaïque présentée lors de l’Only Watch 2017, Mosaïque II ravive l’initiative cinq ans plus tard avec une création éblouissante et plus complexe imaginée par le designer genevois Eric Giroud. Une œuvre d’art dont le raffinement extérieur magnifie la perfection mécanique à l’intérieur.
Projetant l’illusion de la simplicité, Mosaïque II est le fruit de plus de 400 heures de recherche et de développement et de 600 heures de production. Au total, un processus impliquant plus de 1 000 heures, 12 métiers d’artisanat d’exception, une sélection des plus belles pierres précieuses qui ont bouleversé les règles traditionnelles de création, et un calibre légendaire signé F.P.Journe.
L’harmonie des pierres
Les Cadraniers de Genève et les Boîtiers de Genève : en tant que fournisseurs des meilleurs cadrans et boîtiers de montre, leurs artisans ont constamment repoussé les limites tout au long du projet. Les pierres ont été sélectionnées en premier lieu pour leur harmonie esthétique.
Alors que le jade, le jaspe sanguin, le jade néphrite, la cornaline et l’opale captent parfaitement la palette de l’harmonie colorimétrique, ils présentent tous des tolérances de coupe et de polissage différentes, des degrés de dureté et de transparence différents, ainsi que des états de surface particuliers. Ajoutez à cela la complexité de la découpe tridimensionnelle et le fait que chaque pierre réagit différemment en fonction de sa dureté inhérente et de sa friabilité, et on commence à comprendre les défis posés par le seul polissage.
La technique du champlevé, prédominante dans la décoration horlogère, a été utilisée pour créer le design. De petites rigoles ont été sculptées dans le métal – sur le cadran, le fond de boîte et le milieu de boîte – avec une précision de 10e de millimètre, pour accueillir chaque pierre, la bordure supérieure des fines séparations définissant le design de la mosaïque. Le polissage du platine, du palladium et des différentes surfaces en pierre précieuse pour obtenir une harmonie absolue entre les différents matériaux était aussi prodigieusement complexe que stimulant. Le résultat est la perfection.
Une œuvre d’art imaginée par un collectionneur passionné
L’affinité de Stéphane Barbier-Mueller pour l’horlogerie est née de sa famille maternelle, dont les travaux industriels, les Sphinxwerke Müller AG (d’où le sphinx), étaient spécialisés dans le tournage de profil. C’est de ses parents collectionneurs d’art qu’il a hérité son regard aiguisé, et son intérêt pour l’histoire et le métal mythique qu’est l’or l’a amené à devenir collectionneur de pièces de monnaie anciennes. Collectionneur profondément enraciné dans la culture horlogère genevoise, il s’est lancé dans la création d’une montre inspirée de l’un des premiers moyens de représentation : la mosaïque.